Le Parc National d’Ifrane est une richesse naturelle indéniable des plus représentatives par son écosystème et ses paysages. Créée en octobre 2004 avec une superficie des cœurs du parc de 23850 ha et une population usagère de 162000 habitants et un nombre de 12 associations sylvopastorales avec 2700 adhérents. L’extension en 2008 du parc a atteint 125000 ha. La superficie de mises en défens est de 9 500 ha.
· Potentialités du Parc National d’Ifrane
Le Parc National d’Ifrane est caractérisé par des valeurs biologiques et écologiques importantes à savoir :
- Présence d'écosystèmes d'importance mondiale (cédraie de l'Atlas) avec une espèce symbole type de la méditerranée (le cèdre)
- Présence d'une biodiversité remarquable à tous les niveaux
- Présence d'un massif forestier offrant la plus grande amplitude du Maroc en matière « d'ambiance forestière »
- Présence de 6 lacs d’importance internationale pour la conservation d’oiseaux dont 2 classés sites RAMSAR.
- Rôle écologique fondamental pour une grande partie du pays (principal château d'eau)
Et également par des valeurs paysagères et culturelle comme les Grottes, les gouffres, les cratères volcaniques, les hautes falaises, et les marabouts, monuments historiques avec des traces de la civilisation remettant au néolithique,
Ainsi le parc représente :
§ Pôle touristique de prédilection pour les randonneurs et les pêcheurs
§ Plus grande forêt de cèdres du Maroc
§ 22% des plantes au niveau national : Cèdre, Genévrier thurifère, If, pyrèthre
§ 33% des mammifères au niveau national : singe, caracal, loutre, chacal doré,
§ 46% des oiseaux au niveau national : Tadorne, milan royal, sarcelle marbrée,
§ 26% des reptiles et amphibiens au niveau national : 6 amphibiens, 22 reptiles
§ 75% des papillons au niveau national : 102 espèces de papillons
LES TRIBUS BENI M’GUILD
Il s'agit d'un groupe de cinq tribus de la Confédération des Beni M’Mguild, installés sur un territoire d'environ 140.000 hectares qui s'allonge entre Azrou et Khénifra, à une altitude moyenne de plus de mille mètres, de part et d'autre de la grande route Meknès-Kasba-Tadla-Marrakech.
L'origine des Aït M'Guild remonte à leur ancêtre, le marabout Sidi M'Guild originaire de Tafilalet, dans le Sud-Est du Maroc, et une partie du Haut Atlas. Inhumé au mont Béni M'Guild (2 100 m) qui porte son nom.
Les Aït M'Guild occupent une aire géographique très riche en ressources forestières et minérales au cœur du moyen Atlas notamment La forêt de Sidi M'Guild, située dans le Moyen Atlas centro-méridionale. Elle est circonscrite dans un quadrilatère limité par : Azrou – Timahdit – Sources d'Oum Rabie et la cédraie d'Ain Kahla.
Les frontières des Aït M'Guild avec toutes ses composantes :
· Au Nord : Les Aït Mejjat puis le sud des territoires des tribus Guerouane ont la capitale est El Hajeb
· Au Sud : la tribu des Aït Sgougou dont la capitale est El Hammam
· À l’Est : la tribu des Aït Arfa dont la capitale est Timahdite
· À l’Ouest : la tribu des Zayanes Khénifra
· Nord-Est : la tribu des Aït Ndir, dont la capitale est El Hajeb
· Sud-Ouest : la tribu des Zemmours, dont la capitale est Oulmès
· Sud-Est : la tribu des Irklaoune
· Sud-Ouest : la tribu Aït Ougadir, dont la capitale est Boumia
LES RENCONTRES :
· Rencontrez des bergers avec leurs ânes, leurs mulets et leurs chevaux et partez en balade avec le long des plateaux immenses, sur des collines énormes et dans des forêts de cèdre et de chêne. Contemplez le coucher du soleil, admirer les étoiles, dînez et passez la nuit dans un camp berbère autour d’un feu au son des chants, des danses...
· Idéalement situé au pied des montagnes, les itinéraires berbère est un parfait compromis entre exotisme, évasion et originalité.
· La cuisine berbère marocaine est l'une des plus sensuelles au monde; elle sollicite nos sens l'odorat, la vue et le goût - d'une manière à nulle autre pareille. Les plats cuisinés ne sont pas les seuls à jouir de ce pouvoir de séduction - nombre des ingrédients utilisés possèdent leur magie propre
· Les objectifs c'est de vous donner une occasion pour déguster cette cuisine qui est faite de contrastes nés de la diversité, des paysages et des modes de vie, qui existe entre les tribus transhumantes. Tous les mets se côtoient avec bonheur pour composer un tableau des plus appétissants.
· Les berbère du moyen Atlas, perché à plus de 1700 mètres d’altitude au fond d’un plateau, c’est le fruit d’une hospitalité peu commune et d’une curiosité d’esprit que les serviteurs du camp entretiennent intelligemment avec tous ceux qui viennent les voir et qui, s’ils le souhaitent, sont aussi conviés à un apprentissage de la vie nomade avec des activités encadrées et une tenue propre aux locaux.
· Les chemins de transhumance viennent d’une réflexion dédiée au tourisme vert, aux sports aventures et découvertes. Nous avons constaté que cette offre n’existe pas actuellement sur le marché local et correspond à une vraie demande. Le thème des itinéraires partagés portera sur l’hébergement, la restauration, l’organisation de diverses prestations et animations destinées à un public ciblé, ainsi que la mise à disposition des ateliers pour les métiers de montagne, les fêtes... La présentation d’un large éventail de prestations noyées dans un écrin de verdure et de cédraie. Le circuit composé de chants et de musique et de sensations propres au moyen atlas.
D’autre part concernant nos différentes activités (organisation de balades à pieds, équestres, vtt, balades, séminaires professionnels, formation, soirées spectacle…) nous serons amenés à faire appel à de nombreux prestataires, ce qui devrait générer un surplus de travail et par le fait une création d’emplois indirects.
Arts et culture au Moyen-Atlas
Authentique, la culture Amazighe a sauvegardé ses spécificités en dépit de l’apport des cultures arabo-musulmane et africaine. L’art berbère a subi également les influences d’autres cultures, qui ont traversé le grand Maghreb. Arts populaires La poésie, la musique et la danse tiennent une place de choix dans la culture berbère. C’est un art qui associe le chant à la poésie et à la danse, et s’inscrit dans le cycle agricole et l’existence des Berbères de la montagne depuis des millénaires. Au Moyen-Atlas, l’enchaînement saisonnier des travaux des champs, la cérémonie du mariage, les gestes du quotidien, sont ritualisés par la musique et la danse. Le soin et la manière avec lesquels les montagnards du Moyen-Atlas organisent leur savoir et leur vie, à travers des compositions « artistiques » sonores et visuelles d’une grande complexité, demeure une source d’émerveillement et d’interrogation sur cet héritage millénaire d’une grande richesse. Ahidous du Moyen-Atlas est considéré comme l’une des danses les plus importantes qui a un caractère collectif connu dans la société Amazigh au Maroc. C’est un moyen, selon les spécialistes de l’art Amazigh, qui permet au groupe d’exprimer l’émotion partagée par les individus. Il est lié aux fêtes sociales et religieuses et notamment au mariage. L’art d’Ahidous n’est pas une simple danse. Il permet de mettre en valeur l’histoire d’une région et reflète sa culture et la beauté de sa nature. C’est un moyen de communication entre les individus du groupe.
Le tissage traditionnel Au Maroc
Le tissage traditionnel s’inscrit encore dans le cycle des exigences quotidiennes du monde rural. Chez les Berbères du Moyen Atlas, il y a une grande volonté de conserver le rituel, comme si l’identité du groupe en dépendait. Aujourd’hui, métal et bois s’épousent pour former le cadre du métier, tandis que couleurs chimiques et techniques nouvelles se mêlent aux plus anciennes. Intimement lié au culte local, le métier à tisser incarne le ciel, les champs, la vie et confère aux femmes berbères une puissance incontestable pour qui tisser est comme un conte de leur vie. C’est d’ailleurs au Moyen-Atlas que l’on produit le plus de tapis. Ceux-ci portent souvent le nom des tribus de la région : Azemmour, Guerouane, Beni Mguild, Beni M’Tir, Zayane et bien d’autres encore. Malgré l’éloignement du terroir, la technique de fabrication est presque la même ainsi le nœud original baptisé nœud berbère est propre à la région. La plupart de ces tapis se présentent sous forme de rectangles allongés. La qualité de leur laine constitue un autre dénominateur commun fédérant les tapis du Maroc central. Côté couleur, le rouge est dominant dans la totalité de l’aire. Mais c’est surtout par le graphisme que ces tissages et ces tapis expriment le mieux leur appartenance à la culture berbère. On rencontre ainsi des losanges, des triangles, des damiers, des étoiles, des cheverons, des lignes droites ou brisées, des quadrillages… Des recherches ont montré qu’il existe des relations entre l’art néolithique de l’espace méditerranéen et le tapis berbère maghrébin. Selon un chercheur, le tapis berbère authentique est le miroir de la femme de cette région, de ses sensations, de ses émotions et de ses idées. Il décrit la conception, la grossesse et la mise au monde.
Art culinaire
Les habitudes alimentaires du Maroc sont intimement liées à la géographie. Une alternance d’austérité et de majesté, de rudesse et de douceur, de mesure et de démesure, se retrouve dans la cuisine du Moyen-Atlas. Au Moyen-Atlas les lacs proposent une variété de poissons, plus particulièrement la délicieuse truite de l’Atlas qui est cuisinée de plusieurs manières. À cela s’ajoutent les plats traditionnels du Maroc tel le couscous berbère aux plantes aromatiques et les différents types de tajine cuisinés à la manière berbère. À ne pas rater le méchoui cuit à la broche sur feu de bois, spécialité très connue dans la région d’Ifrane